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Branding ou “blanding”, la nouvelle tendance graphique à suivre ?

Commençons par une petite devinette : “Qu’est-ce qui fait qu’une marque se différencie des autres ?”

La réponse est… SON LOGO !

Votre logo représente votre image, votre identité, la première chose que vos clients voient de vous. Il vous représente, vous et votre concept, et peut même susciter une émotion ou représenter un état d’esprit.
Et cela passe en tout premier par son code couleur !

Nous savons tous très bien à quel point le choix du logo est important pour une compagnie. Elle lui permet d’être en osmose avec ce qu’elle propose et ce qu’elle souhaite mettre en avant.

Qu’est-ce que le branding ? (facile)

Le terme « branding » est originaire du mot anglais « brand » définissant littéralement la marque. À l’époque médiévale, la marque correspondait au marquage par le feu des bovins afin d’en reconnaître le propriétaire. Lors de la conquête de l’Ouest aux États-Unis, le marquage au fer rouge des troupeaux s’appelait également le branding (c’est fou, non ?).
Ce mot est maintenant utilisé pour tout « marquage » de type commercial.

Le branding est donc naturellement associé à l’ensemble des actions marketing menées par une entreprise afin de faire exister et développer une marque.

Il s’agit d’avoir pour objectif d’ancrer sa marque dans l’esprit du consommateur.

Qu’est-ce que le blanding ? (moins facile ?)

La notion de « blanding » (fade, sans goût) évoque l’épuration et la simplification de l’identité visuelle de la marque. Cela touche aussi bien les formes géométriques (les carrés et les ronds n’ont décidément pas fini de séduire) que les typographies simplifiées.

Chez Google, Spotify et Pinterest, les typos à empâtements laissent place à des logos plus épurés.

Même les maisons de luxe et marques au patrimoine fort s’y mettent et singularisent l’expression de leur nom, quitte à toutes se ressembler.

En 1998, lors d’une interview pour The New York Times Magazine, le directeur de recherche de la marque Burger King allait jusqu’à affirmer que le Big Mac n’était pas qu’une simple icône américaine, mais bien un goût. Et ce goût est si puissant qu’il est devenu un étalon de valeur, un standard édictant les règles. Quand on pense burger, on pense Big Mac. L’enjeu pour les marques est donc le suivant : trouver sa Madeleine de Proust et faire perdurer sa nostalgie dans le temps en misant sur nos sens.

En France, les slogans sont par exemple devenus de véritables signaux culturels, à tel point que l’identité sonore de la SNCF atteint un taux de notoriété de 98% et un taux d’agrément et de reconnaissance de 94%.

À l’heure où nos échanges continuent de se dématérialiser, nos sens restent tout de même essentiels. En effet, nous avons toujours besoin d’aller en magasin pour sentir, voir et toucher un produit pour se faire une opinion et décider si oui on non “j’achète !”.

Selon un sondage BVA, 97% des clients confrontés à une zone parfumée sont conquis par l’ambiance, ce qui a pour effet de consolider leur lien avec la marque. Certaines entreprises optent pour une stratégie olfactive, comme Thalys, qui lançait récemment un voyage sensoriel de Paris à Amsterdam.

Ce qu’il faut retenir !

Aller, on vous fait un petit résumé rien que pour vous :

  • Depuis quelles années, le branding avec une forte personnalité laisse place à une certaine tendance au blanding, plus conformé et épuré.
    Des marques extrêmement puissantes comme Google et Amazon gardent un intérêt à avoir une image de marque forte, pour toujours marquer les esprits.
  • La saturation visuelle pousse à développer un univers, au sens large, plus riche qui joue avec nos sens.
  • Le client et ses sens sont replacés au centre des enjeux commerciaux. Aujourd’hui, nous jouons de plus en plus avec les émotions, qui sont le ciment de la mémoire et offrent aux marques la possibilité de nous toucher. L’enjeu est créé des liens toujours plus personnalisés.
Pour aller plus loin !
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